samedi 31 août 2013

Et pendant ce temps...





Les sons de REWIND (Cie Les fruits du hasard* - première en novembre au TGP*) se cherchent et se trouvent, se démantibulent et s'émancipent. Ils se posent parfois et s'immiscent entre les mots et les corps. Comédie acoustique, espace physique et espace mental, les imaginations se laissent pousser des envies.

Mais la recherche des débuts sonne comme une joie. Tout est tellement possible, que va t-il donc se passer ? C'est là que s'invente et osent les imprévisibles. Plus tard, ce ne seront plus que des matières définies à faire revivre. Une carte connue à parcourir, un territoire à entretenir - une carte moins tendre.

Voilà pourquoi, les commencements sont irremplaçables.



Inventions inventions inventions...

Heiner Goebbels: Stifters Dinge - The Unguided Tour from ruhrtriennale 2012 2013 2014 on Vimeo.

vendredi 30 août 2013

Libre comme les sons. L'amour des licences.

REWIND - Cie Les fruits du hasard*


La musique au théâtre est libre. Freefreefree. A côté des respirations d'un texte, des espaces définit par le mouvement ou les visions dramaturgiques, ou même entre les lignes, tout est possible ! Sans retenues sans grilles de lectures, les espaces acoustiques peuvent s'inventer tout nus.

Matières sonores, abstractions phoniques, circulation des diffusions, détournement d'objets, dada des envies, open source, électronique acoustique instrumentale ou bricolage, qu'importe qu'importe. Ce qui compte c'est l'enthousiasme des sons, les bonheurs sonores, les audaces, les OVNI, la fabrication d'un Monde original, non emprunté, hors normes.

Bien sur il y a les obsessions. Les marottes, les idées fixes, les béguins, les amourettes, les tics et les violons d'Ingres, tout ce qui fait que les infiltrations résonnantes ont une épaisseur, une histoire antérieur, un ailleurs. Mais il y a aussi l'improvisation, cette expédition joyeuse en terra incognita. Et puis la métaphysique. L'élévation. Et puis la surprise des pochettes timbrées. Et puis qui sait ?




Polémiques... oui, non...




jeudi 29 août 2013

Tataaaaa !

ça se clique, car c'est par là que ça se passe !


Plaisir local.


(5:35) - L'humour des vis font aussi le musicien.






La musique, la méta-musique, cet inattendu à découvrir. Ah... Wayne, quelle chance de t'avoir en paroles et en invisible acoustique. Cela se passe à chaque instant, dans le pop d'une vis qui s'évade comme dans cette note soufflée qui respire les grandes étendues de l'invention sans prévisions. La beauté dis donc de ce qui peut arriver ! L'amour d'un coup ! Le coup de l'éternité qui existe, ce bidule sans début sans fin et rempli d'histoires et d'Histoire. Wayne Wayne Wayne, tu donne envie de croire au présent.
Le Jazz n'est pas important, il est mort le jour où on a enfin compris que la musique s'était infiltrée partout. Une contamination des mystères. Une glisse des magies.

"On ne peut répéter l'inconnu..." comme tu as raison...


Lune à part.

mercredi 28 août 2013

La poésie des mathémathiques.


ici se clique !



x+1 est-il un phénomène poétique ? Mais oui. Et Cédric Villani en démontre toute sa force et sa fraicheur. Dans son livre comme dans ses articles comme dans son plaisir à montrer les circonvolutions lumineuses et abscons des inventions de l’intelligence. 

Et voilà qu'en décryptant le réel surgit une poésie de l'invraisemblable. Des mots inconnus et des formules, du tellement pur et du si concret que les magies dansent entre les lignes de ces fondamentales. De la contrebande d'irréel à coup de marchandise quotidienne.

Et il y a aussi cette beauté des expéditions et des aventures. L'Amérique au bout de la pensée, les frontières dépassées - et à nous les étendues non balisées. Trop fort Villani !





Naturel.

mardi 27 août 2013

Les pensées à la bougie.



Ce sont de belles intimes, secrètes et attentives aux parfums de leurs passages éclairs. Des lumières fugaces qui s'illuminent et s'enfuient sans trop s'en faire. Pourtant, en une étincelle elles déposent là une douceur pleine de saveur. Une sensation au creux du temps, une espace sauvé, un son sans mesure qui résonne encore un peu à la nuit tombée.

Les pensées à la bougie se rappellent            en inventant un présent éphémère et complice. Tout simplement.


En 54, les météores...

 
 1) 0:00 That's All Right
2) 1:56 Blue Moon of Kentucky
3) 4:02 I Don't Care If the Sun Don't Shine
4) 6:29 Good Rockin' Tonight
5) 8:44 Milkcow Blues Boogie
6) 11:20 You're a Heartbreaker
7) 13:33 I'm Left, You're Right, She's Gone
8) 16:19 Baby Let's Play House
9) 18:26 Mystery Train
10) 20:52 I Forgot to Remember to Forget
11) 23:22 I'll Never Let You Go (Little Darlin')
12) 25:46 I Love You Because
13) 28:30 Trying to Get to You
14) 31:03 Blue Moon
15) 33:40 Just Because
16) 36:14 I Love You Because
 
 
L'album unique, sur la corde sympathique, et l'invention fragile et naïve du rock. Comme ça. Il faut écouter Blue Moon (31:03) et sa tonne de réverb' teinté des pas d'un cheval musical, entre blues, folk et future aventure musicale. 
Beaucoup de choses et d'amours s'inventent un jour par hasard, une trouvaille, un déséquilibre, un inattendu, une rencontre, un coup de chance, saisi. Il y a ici une telle fraicheur des passions du blues et une telle singularité maladroite et géniale, que l'on aime à croire aux jeunesses révolutionnaires. 
 
Le solo de I'm left, You're right, She's gone (13:33)... les répétitions vocales de Juste because (33:40)... le sifflement de I love you because (36:14) qui se mêle aux arrangements jazz manouche (!) et cetera, et cetera, tacatac tacatac. Et ce son de guitare et de voix, épurés, tous donnés, aux grains particuliers et aux inflexions si novatrices.

Des enregistrements hors du commun, hors obligations, simplement nourris par l'envie et le besoin de musique. Une originalité baigné de simplicité, détachée des gloires et des commerces.
 
La suite importe si peu lorsque le premier baiser fut si bon...


dimanche 25 août 2013

Rationalité et poésie.




Ne pas croire et savoir les possibilités de vie partout ailleurs (et adorer les simples extra terrestres aussi - pensées bikini), aimer les forces de l'esprit** et croire en la science, oser la poésie et s'attacher aux plaisir des mots de sens, ou l'inverse, tant et tant de connexions, de contradictions, d'articulations, de ping-pong. 
Penser la magie et imaginer les techniques de l'illusion, les coulisses et le spectacle, le vice et le versa.
La cohabitation des oxymores, les vues de l'esprit et les raisonnements rationnels. Quand on y pense on peut aussi y croire. A quoi ? Aux espoirs aux lubies aux fantasmes aux raisons irraisonnées aux pertes de repères aux histoires et aux contes aux envies folles aux espaces et au sensible.


Les cathédrales humides.




Le long des buildings blancs, grandes masses ultra-légères qui enflent et respirent à leur rythme indolent et tranquille. Rien d'inaccessible, mais le territoire des temporaires, ceux qui ne font que passer, pour émerveiller pour renverser, avant de se carapater comme si de rien n'était. Les toucher les approcher, et l'unique sensation d'une immensité sensible.


 



Hello là-haut !




Free message. Message libre. Aux extra-terrestres, aux volants, à qui veut bien. Oh là ! En bas ! Ça alors ! On nous parle. La vie est pleine de surprises. De ci de là, au coin d'une rue, sous le parfum d'une légèreté virevoltante, dans un regard ambré croisé, sur Terre et dans les airs, ciel ! le ciel, mais mais mais. Allo Allo, mais allo quoi. You're talking to me ?



Spectacle réel.






Koto cadeau.

samedi 24 août 2013

Les folles perspectives.



C'est la manière de voir qui donne les allures et les perspectives. C'est le regard qui défini l'espace (du moins dans le domaine de ses capacités - car, c'est vrai, tout un autre monde existe aussi au delà des perceptions visuelles possibles). 
Ouvrir la vue aux choses, lui laisser prendre le large, ne pas rester fixe, c'est peut être là que se voit les changements des quotidiens.

C'est un point de vue intellectuel et culturel - artistique comme utopique aussi, une manière de voir forgé par la curiosité et l'expérimentation, et l'envie et le besoin de d'enchanter. 
On pense aux point de vue ras du sol de Sergio Larrain*, mais il y en a tant et tant d'autres de ces inventions et des ces métamorphoses. C'est ainsi que tout redevient singulier et personnel, et que finalement, au delà de ce qui existe objectivement, surgit les mondes subjectifs, merveilleusement uniques, tous flamboyants de croyance, tous vivant et tous à partager joyeusement.



à l'envers ou à l'endroit ?


Concrétement, voilà la musique.

Ambiance de théâtre.








vendredi 23 août 2013

Sans anesthésie.



Sans préparation direct là comme ça le chaud à froid paf sans chi-chi sans préliminaires et quoi. Le sacré de l'instrument finalement il n'y a pas de raisons. Ce ne sont que des tabous d'imagination, l'empêchement des sensations. 
Antoine-Joseph Sax* était un bricoleur, un inventeur, un Géotrouvetou de l'acoustique bizarroïde, sans limite si ce n'est le son qui sonne. Alors finalement, la beauté est celle que l'on pose sur les objets, mais il ne faudrait pas à cause de cela ne plus y toucher. Et c'est ainsi pour tant de choses...


Les arts lézards type plage.

Roy Lichtenstein*


La caricature des Amériques remplies de bonheur plastique. Glamour des gouts normés et standardisés. Belles blondes, glabres et ultra-moulées, l'atomique sans bikini et le reste comme un gadget à montrer. 
Mais le pixel. Le pixel des papiers glacés, qui change tout qui modifie tout et donne à ces portraits un avant-gout de critique et de distanciation. La voilà la mise en abîme. Sur cette plage typée, sur ce sable pré-fabriqué, autour de ces corps déballés remballés.

C'est pop ! C'est drôlement pop. Et un peu acide.






jeudi 22 août 2013

... une goutte d'eau sur une pierre brulante...



Oh la oh la, on imagine les effets terribles. Bing. Et oui mais oui. Vaporisation des esprits et retournement de point de vue à coup de fantasmes et et de télescopages d'images - ce sont les associations, sacrées sensations qui électrisent les moments.

Mais au delà de ces minuscules révolutions, peut être, réside et résiste une idée une envie, un mélange curieux et excitant, soufflé par le regard (le petit doigt des œillades, alors !) et nourri d'une soif de fantasmagorie. 
Une provocation à se laisser enchanter le quotidien. Un hasard fertile, un haïku des situations.

A qui appartient les surprises si ce n'est à ceux qui acceptent de se laisser porter par ce qui arrive ?


Son, distance et espace.

le son de REWIND



La nature du son n'est pas sa nature, c'est son espace. Le territoire des distances et des perceptions. C'est ainsi qu'il faut en chercher les expressions. Un son lointain ne sera jamais comme un son proche, même identique. Il a changé de sensation, de définition et de caractéristiques. 
Tout comme une proximité presque inaudible mais si personnelle. C'est cette donnée spatiale qui donne aux acoustiques une situation, un environnement, un mouvement, un physique. Un plaisir de l'exclusivité aussi, car, à donner à percevoir le son selon sa position cela le rend unique.
Et donc jouer avec les éloignements, les flux et les reflux, comme l'on s'amuse à frôler, caresser, crier ou souffler, le chaud le froid, et l'émotion des sensibilités.

Art des suggestions qui circulent, c'est la complicité des esprits phoniques qui s'immiscent, hors figuratif et libres comme l'air. 



Le tout nouveau F Shaman... ou l'aventure des débuts.

F Shaman de Jimmy Febvay avec Loris Binot et Tony Buck
rendez-vous le 29 mai au Musique Action


C'est un départ pour où, nul ne le sait, même pas ceux qui embarquent. C'est cela c'est ce truc c'est cet état, sous adrénaline sous amphétamine sous la raison, qui pousse à tenter essayer oser le trip acoustique en terra incognita. F Shaman, 4tet des essais bourrés de convictions et d'envies, on verra bien on verra bien.


Tombé des nues.

C'est l'art du petit.




Mais pas du rien rien, forcément. Le détail et le changement d'échelle qui donne vie, le point de vue et le flou tiltshift*. Les éléments extérieurs qui transforment les miniatures en scènes du quotidien. C'est Jean-Joseph Renucci* et ses Tiny Folks, une poésie du minuscule, des histoires qui se dévident dans des décors fantasmagoriques.













mercredi 21 août 2013

Coucou. Ca commence fort.




"Espace, frontière de l'infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission de cinq ans : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations, et au mépris du danger avancer vers l'inconnu..." et chouette équipage.

C'est l'aventure humaine, les frontières outre-passées, l'audace en marche et ce petit quelque chose qui titille les esprits. 
L'inconnu, ce bel inconnu, devant le temps qui passe au creux des explorations d'expéditions, mâtiné d'images mutines ou spectaculaires. Mais ! Mais ! L’inouï à est à porté de vue !

Les simples extraordinaires de Sergio Larrain.