mercredi 26 février 2014

Entre les larmes et le plaisir.




Bien sur il faut oser. Mettre très fort, au casque ou dans les airs, s'isoler, participer, se jeter. Dans le son dans cette aventure cette immensité acoustique ces horizons sans limites. La musique oui mais aussi l'Odyssée. 
Et l'on entend dans ce studio ce qu'il se passe. Un volume occupé, un endroit retourné, un espace interstellaire qui trip et voyage, une nécessité qui coule et souffle et s'élargit.

Johne Coltrane et Rashied Ali en 67 qui construisent le merveilleux en existant plein tube et en jouant le jeu de l'instant et de l'improvisation. Entre larmes et plaisir car c'est ici dans ce minuscule coin de présent que les raisons d'être s'éclaircissent.

Bien sur il y aura toujours des oreilles et des esprits réfractaires, insensibles à cette chaleur de combustion interne qui vol et déplace les atmosphères, qui invente un Monde sans commune mesure, hors normes, singulier et intime. 
Bien sur ce ne sont qu 54 minutes et 11 secondes sauvées des eaux et des oublis mais, il reste ceci. Cette trace d'une foi en l'illimité en l'invisible en l'amour sans lois en la liberté entière aux corps volants à la danse sonore et au geste infiniment lumineux, la foi en rien en juste cela.

L'absolue dans un quotidien. Un alcool métaphysique.



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